En bref…

En Belgique, il n’existe aucun journal “national”, étant donné la coexistence de trois langues officielles. De plus, la plupart des titres n’enregistrent de bons résultats que dans leur région d’origine, qui se limite parfois à deux, voire à une province(s). Seule une combinaison de titres en néerlandais, en français et en allemand peut assurer une couverture nationale homogène.

Les journaux belges ont dû faire face ces dernières années à une érosion de leur lectorat. Ce phénomène est un peu plus marqué au Sud qu’au Nord. Les éditeurs ont entrepris différentes actions : les journaux ont changé de mise en pages et/ou de format, se sont dotés de suppléments magazines et se sont développés au-delà de la version papier ; ils sont aujourd’hui disponibles sur Internet, GSM et sur tablette. Le marché des journaux a donc fort évolué : au-delà du support papier, les titres sont devenus de véritables marques d’information, via lesquelles les éditeurs essayent de séduire de nouvelles cibles en adoptant une approche crossmédia.

2 nouvelles entreprises média ont été créées en  2014 : Corelio (De Standaard et Het Nieuwsblad) et Concentra (Gazet van Antwerpen et Het Belang van Limburg) ont uni leurs forces en fondant la société Mediahuis et Corelio a vendu Vers l’Avenir à Tecteo, une intercommunale Wallonne.

Avantages des journaux :

• souplesse géographique (chaque région a son propre journal)
• rapidité (délais très courts pour le matériel et les réservations par rapport à d’autres médias)
• lecteurs fidèles
• contexte rédactionnel axé sur l’événement (par ex. propice aux actions d’introduction)

Désavantages des journaux :

• construction de fréquence coûteuse
• seuils d’accès élevés (les journaux sont un média coûteux)
• sélectivité limitée à la lumière de nombreux critères sociodémographiques

La tarification des journaux est basée sur un système de modules ; les annonceurs peuvent choisir entre plusieurs « modules » prédéfinis. Il est possible d’utiliser d’autres formats, mais sur demande. Pour paraître dans l’édition du weekend, certains journaux demandent également un supplément

Afin de contrer la perte d’audience, les éditeurs ont également lancé des actions destinées au marché publicitaire. Les NP deals en sont un exemple.